Les anges collectionnent ce genre d’étoiles et lorsqu’ils en ont suffisamment, ils peuvent prendre le train qui retourne au ciel. Wu Gang est sûr que s’il arrive à voir les anges, il pourra aussi voir l’amour. Souffrant de troubles oculaires et d’insomnie, Wu Gang travaille comme ouvreur dans une salle de cinéma. Il se sent ici en sécurité car il redoute la lumière du soleil. Dans la pénombre de la salle, ses yeux enregistrent le moindre détail. Que ce soit parmi les spectateurs ou à l’écran, tout ce qu’il voit se grave au fond de sa pupille. L’inconvénient, c’est qu’il a du mal à distinguer la réalité de la fiction.

Il se sent également bien sous la lumière tamisée d’un bar pour noctambules où il peut s’adonner à ses fantasmes. Une nuit, il y fait la connaissance d’une jeune fille à laquelle il donne rendez-vous le lendemain matin dans le parc.

Wu Gang devra l’attendre pendant longtemps.

Les histoires d’amour les plus diverses se déroulent sous les yeux de Wu Gang par cette éblouissante journée d’hiver. Il en connaît bien tous les personnages. Il y a là le jeune étudiant qui passe tous ses loisirs au cinéma et la femme dont Wu Gang a trouvé un jour la photo dans la salle ; le gros monsieur qui arrive toujours en retard à la séance et qui regarde sans cesse sa montre pendant la projection ; la belle énigmatique que Wu Gang a déjà vue si souvent au cinéma. Le dernier de ces sept épisodes traite cependant de Wu Gang en personne et de la jeune fille qu’il attend encore ce soir-là.
Et même après, il ne renonce pas à attendre . . .

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